Dernier jour à Canoa

Dès qu'on arrive, on sait où on est. Gravé dans la roche rouge depuis que, dans les années 70, les hippies passaient par là.

Demain, départ pour Fortaleza; nous devrons quitter ce petit nid douillet -lit équipé de notre moustiquaire que nous trimbalons partout.

En tout cas, ça c'est pas mon copain.
Les buggys, c'st une plaie: ils déboulent en pétaradant à travers le village et démolissent les dunes, tout ça  pour donner quelques frissons aux touristes.

Que faire à la plage? Une eau de coco verde? Une mousse? Les deux SVP!

Et puis regarder les bobateaux, au loin perdus dans l'immensité ou au bord de la plage

A travers mes lunettes de soleil, les tons sont très adoucis

Peu avant le coucher du soleil, les ombres s'allongent, elles aussi sur le sable de la plage

Idem dans les dunes, immenses mais labourées par les buggys

Canoa Quebrada

L'autre jour, on a voyagé de 5 heures du matin à 5 heures du soir. D'abord un vieux bus d'une crasse repoussante (mais bon, hein, quand il faut...), puis un bus first class pendant 6 heures (la porte du WC au fond ne fermait pas, odeur en sus...), puis encore un taxi pour terminer, un peu fourbus quand même.
Le lendemain en ouvrant la porte de la chambre, on reste un peu baba: le voyage de la veille en valait la peine...

(clic pour agrandir)

Canoa Quebrada, la barque cassée, c'est d'abord une boîte brésilienne à Bruxelles.
Mais c'est aussi un petit village juché sur une falaise dominant une plage immense, des dunes gigantesques formées par les alizés et des roches rouges tout le long.

Ces barques, va falloir les mettre à l'eau pour emmener quelques touristes faire un tour en mer

 Allez, un dernier coup et ça devrait aller...

Quand on vous dit que la plage est immense...

Sur la plage, il y a aussi le business.
Tu peux faire un tour à dos d'âne; bon on a toujours l'air un peu croquignole là-dessus mais ça fait plaisir aux enfants.
Pas beau l'âne aux pompons?

Lui , c'est un bienfaiteur de l'humanité; il fait griller du fromage sur son brasero. Miam...

Sur la dune, un chouette petit hôtel, genre...

Le village de Pipa

Etrange, le Brésil, qui est un grand producteur de café, ne consomme celui-ci que sous une forme très diluée, très sucrée et avec du lait. Autant dire que, hein...
Alors, quand on trouve un coin -d'ailleurs tenu par un Espagnol- capable de vous servir un espresso, on s'y installe.
Voilà l'établissement; investissement immobilier minimum.

Puisqu'on est tranquillement  installés, la question existentielle inévitable surgit: "Qu'est-ce qui passe dans la rue?"

D'abord un buggy

Le petit train pour une visite panoramique

Le bus de ligne régulière pour aller à la ville

Le gamin à vélo; il a du mérite parce que la rue grimpe bien et est pavée à la dure

Les anges gardiens, tous pourvus de lunettes de soleil impressionnantes

Le motocycliste, qui n'a besoin d'aucun équipement particulier, casque, short et pieds nus

Défile la jeunesse dorée venue des villes pour passer le week end

Pipa est une vraie station balnéaire mais qui a gardé une dimension humaine et qui n'a pas chassé toutes les maisons de pêcheurs.

Praia da Pipa

Praia da Pipa.

Praia c’est la plage ; Pipa le village. En fait on pourrait croire qu’un petit coin de paradis aurait atterri ici. Tellement la côte est belle ; c’est époustouflant !!!!!!

En plus de la plage au sable blanc et aux douces vagues, il y a, en arrière-plan, des falaises ocre et, plus loin, des dunes gigantesques où le soleil crée des jeux d’ombres surprenantes.

Et puis l’eau, chaude, turquoise.

Il y a du monde mais on ne se marche pas sur les pieds, tellement c’est grand, tellement c’est calme.

Et ce matin, après avoir cheminé une demi-heure sur la plage, surprise : au large, à 100 mètres, les dauphins étaient là, pas très démonstratifs mais ils passaient et repassaient jusqu’à ce que les bateau d’excursionnistes viennent les faire fuir.

Dans le village, il y a encore quelques maisons de pêcheurs, mais les boutiques un peu chicos pullulent, ainsi que les restos et les hôtels. La faune est soit routarde branchée soit surfiste. 

Et la nuit, festa de partout le week end. L’ambiance générale reste décontractée.

On l’aura compris cet endroit nous plait ; en plus, on se loge dans une AJ sympa et pas chère.

Recife - Olinda

Recife, un port, une ville tentaculaire de plus d’1,5 million d’habitants, qui  a perdu de son âme dans la modernité. Pourtant, dans le centre, le vieux quartier a gardé un certain charme avec de petites rues étroites, surpeuplées, encombrées de marchands; des églises aussi, évidemment.

Celui-ci passe à la moulinette des cannes à sucre pour en extraire un jus apprécié.

Le vendeur de maïs vert

Les montagnes de fruits; 4 mangues pour 1 Euro

Au marché, y a le choix de bidoche ou de crevettes

Pour lui, journée finie; KO par 32° degrés à l'ombre.............

Normes de sécurité pour les peintres en bâtiments? Tu rêves...

Après tout ce n'est qu'une toute petite tour et en plus elle s'appelle Torre Malakoff, alors...

OLINDA

A 6 km de là, Olinda, l’ancienne capitale de l’Etat de Pernambuco, détrônée par sa voisine au 19^ème siècle, est restée un bijou reconnu par l’Unesco. Un fouillis de ruelles escarpées, sévèrement pavées, nous font découvrir à chaque tournant une jolie église, une boutique ancienne ou une maison coloniale...

Un reste d'ancienne fortification

Beaucoup d'espaces verdoyants et dans le fond les buildings de la zone balnéaire de Recife

Ici on ose la couleur pour les bâtiments

A midi, sur une petite place, une vieille dame confectionne des crêpes à base de farine de tapioca garnies de fromage et de râpures de noix de coco. Bon, bon,…

Le soir, le bord de mer offre des mets plus élaborés aux terrasses animées par des groupes de musique et des chanteurs parfois bien émouvants.

Olinda, un bel endroit!