Le théâtre des opérations....

Le théâtre des opérations....

vendredi 9 mars 2012

Derniers jours, Praia do Forte

Revenus sur le continent à 70 km au nord de Salvador. Ici, c'est une petite station balnéaire tout ce qu'il y a de coquet; tout bien propre et ordonné (à la brésilienne quand même!).
L'auberge de jeunesse, bien sympa au demeurant, offre des chambres un peu monacales; et comme il n'y a pas de vitres aux fenêtres, faut la moustiquaire.


La cour de l'AJ; quand il pleut, ça pleut bien...


Quand le soleil revient, les plages sont sublimes



Près du village, c'est un peu plus animé



Pour des retraités de l'enseignement, il est rassurant de voir que ça chahute dans les écoles sous toutes les latitudes.


Comme la circulation automobile est interdite, les taxis y vont à la force du mollet.
Ben quoi? Y a pas de sot métier...
Evidemment, le client a parfois l'air un peu croquignole juché sur cet engin.



Ces dames confectionnent des crêpes à base de farine de manioc; on peut les garnir de tout ce qu'on veut.
Ici avec des tranches de banane. Muito gostoso!


La grande affaire dans la région, c'est la protection des tortues. Le projet TAMAR en aurait lâché 8 millions en vingt ans et sur 600 km de côtes; et comme les chances de survie de ces bestioles est de 1 pour mille, ça fait quand même pas mal de tortues sauvées.
Autrefois, on mangeait leurs oeufs et on commercialisait leurs carapaces.



Abus de caipirinha; plage un peu brouillée!!!!!!!!!!!!!!!



samedi 3 mars 2012

Itaparica

Retour case départ; nous sommes revenus aux environs de Salvador où nous passerons les deux dernières semaines de notre voyage.
Le trajet en avion de Manaus à Salvador a été un peu rocambolesque. Au départ, on a pris une heure de retard en raison d'un problème technique (l'amortisseur d'une roue!); du coup, on a raté la correspondance à SamPa et on a eu droit à un autre vol avec encore  une escale  de plus.
Bref, on a fait Manaus-Sao Paulo-Rio-Salvador.
Finalement, nous atteignons notre but, l'île d'Itaparica, située à l'entrée de la baie (Bahia de todos os santos), juste en face de la ville de Salvador, dont les buildings découpent le ciel.


A peine débarqués de la lancha, nous trouvons un petit hôtel qui a tout pour plaire. C'est sympa, propret, à 10 mètres de la plage. Devant la chambre, il y a tout ce qu'il faut pour la sieste; et le petit-déj est à tomber.


Les plages des environs n'ont plus de secrets pour nous



Les plaisirs simples de la plage sont les meilleurs...



Avec la miss du jour en point de mire.



Au village d'Itaparica, il est une petite place comme on les aime, qui respire calme et sérénité




Et un bistrot qu'on se croirait, n'étaient les chaises en plastic, dans un western mexicain des années 50 (?)


Au retaurante do Negao, on se prive pas de déguster une moqueca de peixe avec tout ce qu'il faut (description dans le sens d'une horloge):
-la grosse salière blanche contient la farofa, farine grillée de manioc, à saupoudrer
-le petit pot de piments
-le plat de vatapa, purée de mie de pain avec crevettes, lait de coco, noix de cajou, gingembre, épices,...
-les haricots
-le caruru, purée de gombos, crevettes séchées, oignons, huile de palme,...
-le poisson cuisiné dans un plat en terre cuite, avec le lait de coco et l'huile de palme
-le riz


Ce repas nous plait d'autant plus que le cafézinho est offert et que  la vue, au loin, est superbe.



dimanche 26 février 2012

Carnaval à Manaus

Ce n'est pas le plus grand ni le plus beau carnaval du Brésil. Mais il est sympa, populaire, gratuit pour les entrées au sambodromo. Ici pas de violence. Alcool oui, surtout la bière, et puis distribution de préservatifs, à volonté.

Les groupes se préparent avant de défiler dans le sambodromo. Un groupe, c'est un semiremorque chargé de sono super-puissante et sur une plateforme un chanteur vedette avec quelques danseuses. Tout autour des centaines de gens dansent sur des chorégraphies compliquées et très bien connues de tous.
"Carnaval è alegria."





Superbes costumes aussi




samedi 25 février 2012

Froid en Amazonie!

Retour après quelques jours de silence radio.
Nous sommes partis à 200 km de Manaus pour trouver la vraie foret primaire, celle qui n'a encore jamais été fauchée par la main de l'homme.
Là-bas, évidemment pas de gsm ni d'internet, donc pas de blog...
Par contre, une qualité de silence extraordinaire; et la nuit la plus obscure qu'il se puisse imaginer.


Quand le soleil se couche, cela devient magique


Alors j'en viens au titre de cet article.
Une nuit passée en hamac et sous un abris sommaire est une expérience unique, pas reposante, mais c'est beau; c'est grand.



La fine équipe: un guide indien, un autre, métisse, une psy newyorkaise (salut Woody!) et son compagnon qui fait du business, une danseuse espagnole et son ami ingénieur, allemand qui plus est, et un petit couple de retraités belges!

Au menu: riz,  poulet et saucisse; le tout cuit à point, svp.




Les bruits sont uniquement ceux de la nature.

Mais cela signifie aussi rester jour et nuit dans les mêmes vêtements et sous-vêtements trempés de sueur, chaussures et chaussettes mouillées comme une soupe. Et au milieu de la nuit, cela fait un peu froid dans les articulations!

Le lendemain, notre guide a trouvé un nid à araignées. Le piège parfait.



L'autre guide, lui, préfère monter aux arbres; celui-ci a au moins 400 ans et produit un bois dur comme fer.
La "corde", c'est une liane.


Faut pas mettre le pied là dessus. Tarantule aimerait pas ça.


Mais dans la foret primaire, on ne voit pas toujours où on va


A la pêche, premier piranha! Pas fière?


Dans la forêt inondée, faut pagayer, mais qu'est-ce que c'est beau.





mardi 21 février 2012

Sur l'Amazone!

Nous sommes à Manaus depuis quelques jours.
Aujourd'hui, nous prenons un bac pour aller observer un phénomène très étonnant: la rencontre des eaux.
Nous sommes au confluent de l'Amazone et du Rio Negro. Celui-ci, comme son nom l'indique, charrie des eaux sombres alors que l'eau de l'Amazone est brune, chargée de limon.
Pendant Plusieurs km, les eaux des deux fleuves refusent de se mélanger: différence de vitesse du courant, différence de température et d'acidité expliquent cette curiosité.
Quand on y est, on voit bien cette coexistence bizarre.



Et plus loin, c'est la pluie, violente, qui ajoute sa touche


Pour gagner le centre du fleuve, nous avons pris un bac, gratuit pour les piétons; alors que les agences de voyage prennent pas loin de 40 €par personne  pour aller jusque là.
Folklo, le bac.



Heureusement, dans une gargote des quais, je peux manger un bout de poisson, style piranha! Miam sur ce coup-là!

Sur le fleuve, coexistent toutes sortes d'embarcations, y compris des bateaux de mer alors qu'on est à plus de 1000 km de l'océan.


Et les coquilles de noix à trois ponts qui remontent le fleuve jusqu'au Pérou avec des passagers logeant dans des hamacs.


vendredi 17 février 2012

Belem

Nous voici arrivés à Belem la ville la plus septentrionale de notre voyage. 
Nous sommes ici à 1,2 degré sous l'équateur. 
Il fait chaud et il pleut.
Le fleuve est omniprésent. C'est, en fait, une baie, gigantesque alors que nous sommes à 100 Km de l'océan. Elle n'est séparée de l'estuaire de l'Amazone que par l'île de Marajó.




Le port est très actif. 
Par contre, l'ancien port a fait l'objet d'une très belle restauration et les docks sont maintenant consacrés à des promenades et des terrasses où il fait bon traîner. 
Les immenses grues jaunes sont toujours là et continuent à servir...



Tout à côté, le marché, lui aussi immense -décidément tout est grand à Belem.




Couleurs, odeurs, légumes, fruits, pour la plupart inconnus de nous





Les piments, il y en a de toutes les couleurs et pour tous les goûts; depuis le très piquant jusqu'au feu du diable qui arrache estomac et tripes.


Le manioc passe à la moulinette pour être réduit en farine; mais faut pas y laisser les doigts.




Plus loin, vient le port de pêche 
( non,,,,,,,,,,,,,, on n'est pas en Normandie)



D'ailleurs, qui c'est qui guette petits restes et autres déchets?





Au marché aux poissons aussi pas mal d'odeurs et toutes sortes de poissons que nous ne pouvons nommer.
Ah, si, quand même, celui-ci c'est le poisson jaune......et vendu avec la tête (pescada amarela com cabeça).



Quand poisson sèche, mouches engraissent (et je vous passe le marché à la viande)






Bientôt Manaus